“ En 1928, alors que Paris vit au rythme des années folles, la danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet. Tétanisé et en panne d’inspiration, le compositeur feuillette les pages de sa vie – les échecs de ses débuts, la fracture de la Grande Guerre, l’amour impossible qu’il éprouve pour sa muse Misia Sert… Ravel va alors plonger au plus profond de lui-même pour créer son oeuvre universelle, le Bolero. ”

Maurice Ravel a du mal à se faire connaitre, il rate 4 fois, le concours d’entrée au prix de Rome. Une danseuse Ida Rubinstein lui commande un ballet. Il ne trouve pas l’inspiration, puis grâce à l’une de ses employées de maison, il va enfin se mettre au travail et réaliser cette oeuvre qui ne dure que 17mn.

Il est amoureux d’un amour platonique, d’une femme qu’il considère comme sa muse Misia Sert. Elle va toujours être à ses cotés.

La vie de Maurice Ravel est celle d’un homme qui n’a pas trop confiance en lui, qui ne vit que pour la musique quitte à délaisser tout ce qui est plaisir charnel. Il compose le Bolero, mais ne l’aime pas, alors que cette oeuvre à l’heure acctuelle est joué tous les quarts d’heure dans le monde entier. C’est une oeuvre envoûtante.

Le film d’Anne Fontaine décrit bien les années folles, la naissance douloureuse du « Bolero ». Tout au long du film la musique de Maurice Ravel est présente. On est ému, on a des frissons,on est envoûté, emporté par ses doutes. Il est difficile de rester insensible quand le « Bolero  » est joué à l’Opéra de Paris, puis à la fin du film. Raphaël Personnaz est remarquable tout comme Jeanne Balibar.

On n’est pas étonné que cette oeuvre est inspirée les plus grands chorégraphes comme Maurice Béjart.

Sortie en salle le : 6 mars 2024