• 23 mars 2018
  • Alain Philippe Baudry Knops
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« Dans la nuit du 2 mars 1953, un homme se meurt, anéanti par une terrible attaque. Cet homme, dictateur, tyran, tortionnaire, c’est Joseph Staline. Et si chaque membre de sa garde rapprochée – comme Beria, Khrouchtchev ou encore Malenkov – la joue fine, le poste suprême de Secrétaire Général de l’URSS est à portée de main. (Inspiré de faits réels…) »

Staline est dans sa datcha, il écoute un concert qui est diffusé en direct, téléphone à la personne qui s’occupe du son, lui demandant de le rappeler dans 17mn. Celui-ci le fait, et Staline veut l’enregistrement, mais ce n’était pas prévu, une partie du public est parti ainsi que le chef d’orchestre. Il faut vite improviser, trouver des gens dans la rue et un autre chef d’orchestre. Après de déboires, tout entre dans l’ordre et le concert est rejoué, un disque gravé, dans lequel la pianiste dont les parent ont été tué par Staline, joint un mot.

A la lecture de ce mot , Staline a un AVC et tombe. Les soldats devant sa porte ne vont pas à son secours par peur, il sera découvert le lendemain matin. Il vit encore, mais son état est grave, et commence toute un scénario pour savoir ce qui va être fait, dirigé par Béria qui veut le pouvoir. Les listes d’arrestations et d’exécutions circulent encore.

La présentation du cercueil.
La foule venue aux obsèques.

Béria fait boucler Moscou par sa milice le NKVD, afin que les russes puissent venir. Mais Nikita Khrouchtchev donne un contre-ordre, les russes se ruent sur le trains, arrivent à Moscou où ils sont bloqués par la milice qui tire (1500 morts).
Béria veut rattraper le coup, et les russes peuvent enfin venir rendre hommage à Staline.

Tout le film repose sur les tractations entre les membres du polit bureau pour sauver leur peau et accéder au pouvoir.
La peur règne.

Les enfants de Staline sont présents, la fille qui veut retrouver son fiancé ( celui-ci a été tué), le fils, poivrot invétéré qu’il faut contrôler.

Le film qui se passe durant un moment tragique, des personnes sont encore arrêtées,  tuées, devient comique par les situations créées par le polit bureau. Chacun veut le pouvoir. Tous ont peur, Béria essaie de jouer son va-tout, disant à chacun qu’il a des dossiers sur eux.

 

Armando Iannucci et l’interprète

C’est un film comique comme nous n’en avons pas vu depuis longtemps, malgré ce qui se passe.
Armando Iannucci, réalisateur britannique, dirige les acteurs de façon magistrale. Il rêvait de faire un film sur un dictateur. Quand le scénario, lui a été envoyé par des français, de suite, il a trouvé tout ce qu’il cherchait.

On ri vraiment beaucoup, les situations parfois dramatiques sont utilisées à bon escient pour servir l’aspect comique.
Le casting est superbe.

Bien que le film ne porte aucun préjudice au peuple russe, ceux qui ont eu la chance de le voir à l’étranger l’ont apprécié. Il ne sera pas diffusé en Russie. Ils le verront en ligne dans quelques mois.

Si vous voulez connaitre se moment de l’Union Soviétique et rire, alors allez voir ce film.

Sortie en salle le : 4 avril 2018

Alain Philippe Baudry Knops

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