Comment tenir une rubrique sur le voyage, quand l’actualité modifie les plans à chaque fois ?
Frontières ouvertes, frontières fermées, restrictions,, tests obligatoires, … On se croirait presque dans un film de science fiction.

Et pourtant, le Covid (ou LA covid ?) a profondément bouleversé notre mode de vie depuis plus d’un an désormais. Au point que certains n’hésitent plus à remettre en cause notre envie de voyager, de bouger, de découvrir le monde. Et bientôt prendre l’avion deviendra un acte « incivil » aux yeux de certains.
Certes la France est belle, et recèle de multiples trésors, entre parcs naturels, merveilles architecturales, et patrimoine historique sans pareil. Mais quoi de plus noble et de plus sain, que de partir à la découverte d’autres horizons, d’autres cultures, d’autres modes de vie ?

En début d’année dernière je rentrais du Japon, où j’étais allé fêter le « Nouvel an occidental ». Et quelle ne fut ma surprise en découvrant que ce soir là, il n’y avait ni fête endiablée, ni feu d’artifice… mais des cérémonies shintoïstes, des familles qui se rendent au temple… Bien sur en bons occidentaux, mes amis et moi avons fini sur un rooftop dominant Tokyo, avec du saké chaud. Mais quel choc de culture, par rapport à l’année précédente à Chicago, où les fêtards dansaient dans la rue par -10 degrés !

Voyager c’est la vie… mais c’est surtout s’ouvrir aux autres, apprendre des autres, et ouvrir son esprit. Voyager c’est apprendre à connaître d’autres cultures, c’est se dire que le monde ne se résume pas à notre petit univers, et découvrir que finalement, il y a sur terre bien plus mahueurx que nous.

Pour finir cet édito et en attendant de vous faire partager de nouveaux voyages, je vous laisse avec ces paroles de Georges Brassens :

« …Elle est à toi cette chanson,
Toi, l’Etranger qui, sans façon,
D’un air malheureux m’as souri
Lorsque les gendarmes m’ont pris,
Toi qui n’as pas applaudi quand
Les croquantes et les croquants,
Tous les gens bien intentionnés,
Riaient de me voir emmené…
Ce n’était rien qu’un peu de miel,
Mais il m’avait chauffé le corps,
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr’ d’un grand soleil. »

A la semaine prochaine !