« Au retour d’une nouvelle expédition de vol à l’étalage, Osamu et son fils recueillent dans la rue une petite fille qui semble livrée à elle-même. D’abord réticente à l’idée d’abriter l’enfant pour la nuit, la femme d’Osamu accepte de s’occuper d’elle lorsqu‘elle comprend que ses parents la maltraitent. En dépit de leur pauvreté, survivant de petites rapines qui complètent leurs maigres salaires, les membres de cette famille semblent vivre heureux – jusqu’à ce qu’un incident révèle brutalement leurs plus terribles secrets… »
Juri est seule dans la rue, il fait froid, et Osamu l’emmène chez lui. Là, la grand-mère découvre que l’enfant est battue, après l’avoir fait dîner, ils décident e la ramener chez elle. En arrivant, ils entendent que la mère est en train de se faire agresser par son mari. Il s décident de la ramener chez eux.
Le père de famille travaille mais n’est pas très courageux, la fille s’exhibe dans un sex-shop, la » mère » travaille dans une usine de repassage, mais est licenciée.
Pour s’en sortir Osamu et Shota volent dans les magasins.
La vie se passe bien, ils vont à la mer qui est une première pour la plupart d’entre-eux.
Shota, qui initie Juri à voler, se fait prendre, saute et se casse la jambe. Entre temps la mamie était décédé. La police les arrête, découvre toute l’histoire de cette famille.
Ce film a reçu la Palme d’Or au Festival de Cannes, il montre que l’on peut composer une famille que l’on a choisi.
Il a été très mal reçu au Japon où les valeurs familiales sont importantes et Hirokazu Kore-eda n’a pas été félicité pour sa récompense à Cannes.
C’est un très grand film, humain, chacun trouve la place qu’il veut, même si ils vivent dans une certaine misère.
Sortie en salle le : 12 décembre 2018