Comme tous les ans, la fashion-week a débuté par Lucien Pellat-Finet.
Les autres années, il faisait une présentation, mais cette année, nous avons eu droit à un défilé.
« Le mauvais état d’aujourd’hui est le bon état de demain » Jean Cocteau
Toujours subversif à l’avant-garde, Lucien Pellat-Finet invente aujourd’hui sa première piste en 23 ans à la tête de son label éponyme, entouré de Larry Clark au siège de la Place des Victoires, à Paris.
Dans une palette de couleurs libérée du diktat des tendances basées sur un trio de blues différents, aux accents de rouge, de curcuma, de rose et de vert foncé, Lucien Pellat-Finet dessine des images d’un homme et d’une femme avec une nonchalance étudiée, Le jour en marchant les longues avenues de Los Angeles dans les années 1990, dans un clin d’œil à la rue casting hed pour le spectacle dans l’incubateur ensoleillée style de la Cité des Anges.
Les motifs de la maison sont des crânes et des feuilles de chanvre qui apparaissent comme un leitmotiv tout au long de la collection, dans une garde-robe qui flotte entre l’athlétisme et la mode matelassée beige.
L’amour de Lucien Pellat-Finet pour le vêtement le pousse à travailler avec des matériaux de qualité intransigeante, mettant en valeur l’ADN de sa marque grâce aux meilleurs métiers que la France, l’Écosse, le Japon et l’Italie peuvent offrir.
Après avoir travaillé avec Larry Clark, Lucien Pellat-Finet s’est associé à l’artiste John Matos, mieux connu sous le nom de CRASH, pionnier du mouvement graffiti.
Offrant une culture pop à la collection, les Petits Minions effrontés sont entrés dans le monde de Lucien Pellat-Finet cette saison.