« Le destin extraordinaire des trois scientifiques afro-américaines qui ont permis aux États-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale, grâce à la mise en orbite de l’astronaute John Glenn.
Maintenues dans l’ombre de leurs collègues masculins et dans celle d’un pays en proie à de profondes inégalités, leur histoire longtemps restée méconnue est enfin portée à l’écran. »
Nous sommes au début des années 60, sous la présidence de JFK.
Le 12 avril 1961, Youri Gagarine, est le premier homme a aller dans l’espace. C’est un camouflet que l’URSS envoie aux USA.
Il va falloir relever le défi pour ne pas perdre la face.
Pour ce faire, c’est le début de l’informatique, on a besoin de mathématiciennes et malgré la ségrégation raciale qui sévit aux USA, on embauche des femmes de couleurs, dont 3, qui sont de vrais génies.
Katherine Johnson, dont on a donné son nom à une salle à la NASA, est surdouée, calcule plus vite que les ordinateurs (faut dire qu’on en était au tout début de l’informatique, et qu’un ordinateur qui (tiendrai de nos jours dans une armoire, occupait un étage entier).
John Glenn compte sur elle pour calculer la trajectoire et la fenêtre qui le fera revenir sur terre sans encombre.
Nous avons de la chance, car depuis le début de cette année, beaucoup de très bons films, qu’ils soient américains, français ou autre sont sortis sur nos écrans.
« Les figures de l’ombre » fait partie de ceux-ci.
C’est un film émouvant, qui montre la ségrégation raciale dans l’Amérique des années 60 et comment elle peut voler en éclat, grâce à ses femmes, à Martin Luther King et l’intelligence de certains blanc comme Al Harrison (Kevin Costner) et John Glenn (Glen Powell).
Le 20 février 1962 à bord de la capsule Friendship 7, John Glenn est lancé dans l’espace, il doit faire 11 circonvolution autour de la terre, mais des problèmes techniques font qu’il n’en fera que 3, mais les ordinateurs ne donnent pas les bonnes informations pour son retour, et on rappelle Katherine Johnson, qui va calculer très rapidement toutes les données mathématiques qui lui permettront de rentrer sain et sauf sur notre terre (en l’occurrence en pleine mer).
Le casting est impeccable, Kevin Costner est toujours un très grand acteur, Taraji P. Henson, Octavia Spencer et Janelle Monáe sont formidables. N’oublions pas Kirsten Dunst.
Sortie en salle le : 8 mars 2017