Conçues pour être en harmonie avec l’architecture parisienne du 19e siècle, les colonnes Morris étaient consacrées à l’affichage des supports de promotion des arts du spectacle.
En 1868, l’imprimeur Gabriel Morris, spécialisé dans la diffusion des spectacles parisiens, propose l’installation dans Paris de « colonnes-affiches », qui portent ensuite son nom.
Elles deviennent très rapidement des éléments emblématiques du paysage parisien que l’on retrouve dans de nombreux tableaux de peintres de la Belle Époque.
Composante essentielle de la capitale, une reproduction de la colonne Morris, issue des collections de l’atelier de Moulage de la Rmn-GP viendra en juillet, enrichir l’assortiment « Paris » au musée d’Orsay.
Cette édition inédite, de fabrication française, en résine peinte à la main, de cette couleur verte si caractéristique du mobilier parisien de l’époque, reproduit fidèlement les détails sobres et élégants et les ornements typiques de l’architecture néoclassique et éclectique du 19e siècle. En écho à sa fonction publicitaire, elle présente quatre visuels d’affiches années 1900, en papier collé à la main. La toiture est composée d’une marquise hexagonale décorée de six mufles de lions, gardiens de la culture et de la liberté d’expression, et surmontée d’un dôme décoré d’écailles et d’une flèche ornée de feuilles d’acanthe. Au pied de l’édifice élancé, la fontaine dotée d’une tête de lion fait écho aux six têtes félines.
LA COLONNE MORRIS – 365 €
- Résine peinte à la main
- Hauteur 43 cm
- Fabrication française
- 4 Visuels d’affiches années 1900, papier collé à la main :
- Le Chat noir, Steinlen
- La Samaritaine (Sarah Bernhardt), Mucha
- Ambassadeurs (Aristide Bruant), Toulouse-Lautrec
- Moulin-Rouge – La Goulue, Toulouse-Lautrec
Cette reproduction de la colonne Morris, fidèle au modèle historique, symbolique et familier, sera en exclusivité vente à compter de juillet au musée d’Orsay et sur le site Les boutiques de musées
