Walter Van Beirendonck, pionnier dans l’industrie de la mode de la société moderne, présente une nouvelle collection digne des bases qu’il a mis en place il y a quelques temps déjà. Fier d’une allure moderne unique en son genre, lorsque l’on voit du Walter Van Beirendonck, on ne peut douter de la provenance du vêtement.
Le créateur place alors la présentation de sa collection dans un garage aménagé pour l’occasion car selon lui, la scénographie est d’autant plus exploitable que la collection en soit. Sa collection intitulée « Whambam » est un pur contraste entre un monde sombre est le paradis. Bon nombre d’imprimés de la collection reprennent l’idée d’un paradis perdu ou de désert.
La collection débute avec des couleurs assez clairs et des imprimés plus colorés. On s’attend à du Walter Van Beirendonck dès les premiers silhouettes mais non, elles sont désespérément monotones pour ce qu’on a l’habitude de voir chez le créateur belge. Enfin, il faudra attendre la neuvième silhouette pour retrouver les bases chères au créateur et à nous, fan de l’originalité Walter Van Beirendonckienne. Les imprimés se veulent floraux et colorés, du tulle sur une partie d’une veste rouge par exemple ou plus long comme un voile de marier porté sur l’épaule. On apprécie de plus en plus la collection jusqu’à son paroxysme : les lignes droites et épurées sur des pantalons moulants ou encore sur le visage des mannequins reprit par une planche de bois qu’ils portent sur la moitié de leur visage pour rappeler le requin présent sur quelques pièces ainsi que sur l’invitation au défilé. Le fait que le visage du mannequin soit coupé en deux par cette planche permet au créateur d’exprimé sa fibre artistique et de peindre chaque côté du visage d’une façon différente. Cette originalité dans la recherche de l’esthétique artistique nous soulage : la collection printemps-été 2014-2015 est belle et bien digne de Walter Van Beirendonck.