Enfin TopGear magazine arrive chez nous en France Pourquoi l’attente fûtelle si longue ?
À vrai dire je me pose également la question
Disons que… avec leurs licences dans le monde nous les avons laissés s’échauffer un peu
Plus sérieusement certains membres de l’équipe et moi-même sommes des inconditionnels de la version anglaise et en tant que journalistes
automobiles et amis je ne compte plus les fins de soirées à nous demander pourquoi un tel magazine n’existait pas en France Et puis il y a quelques mois nous nous sommes dit qu’il était temps d’agir mais nous ne voulions pas faire une pâle copie Rien ne vaudra jamais l’original nous avons donc rencontré TopGear UK pour leur proposer de créer la déclinaison française de TopGear.
Estce que TopGear magazine édité par Oracom a prévu d’être original dans son contenu rédactionnel ou identique à celui de son homologue anglais ?
Dans un premier temps nous serons très proches du contenu du magazine anglais sans pour autant en être une copie conforme principalement dans le choix et l’enchaînement des sujets Mais nous aurons une grosse moitié du magazine actus rubriques sujets et essais % français à court/moyen terme et cette proportion continuera d’augmenter par la suite.
Nous avons déjà commencé La partie ‘Reportages’ faite par nos homologues anglais qui contient les exclusivités les essais longue durée
ou à l’autre bout du monde — voire les deux les comparatifs etc…) est d’unetelle qualité qu’il serait compliqué pour nous de les surpasser dans les premiers mois et surtout dommage de ne pas en faire profiter notre lectorat français En revanche le courant passe très bien avec l’équipe anglaise et nous avons déjà convenus d’être impliqués avec eux sur certains sujets en amont et de participer à leur réalisation.
Allons-nous retrouver le ton et le style un peu impertinent voire quelque fois même déjanté qui a fait le succès du magazine anglais?
À vrai dire je ne parlerai pas d’impertinence mais au contraire de pertinence.
Ce que certains prennent parfois pour de l’impertinence ou de l’arrogance est en fait le résultat d’un vrai choix éditorial l’objectivité. Il est rare de lire des papiers négatifs sur une automobile.
Certes il est commun de dire qu’il n’y a plus de mauvaise voiture et c’est presque vrai. Mais elles ne sont pas toutes parfaites pour autant et je ne pense pas que dire du bien de tout le monde aille dans le bon sens.
Pour personne Si vous avez une notation sur et que tous les modèles testés sont entre et vous n’êtes plus crédible Vous perdez la confiance et l’attention de votre lecteur… qui finira par ne plus vous lire. Et votre avis quel qu’il soit ne compte plus. Il ne faut donc pas s’interdire de dire les choses même négatives. Normalement c’est là que vous me posez la question des annonceurs publicitaires. Si certains de leurs modèles se font parfois écorcher c’est toujours qu’ils le méritent et sincèrement leursclients enfont souvent la même analyse. Et je ne pense pas qu’un constructeur soitfoncièrement heureux de vendre de mauvaises voitures.
C’est d’ailleurs pour cela qu’ils font progresser leurs modèles tout au long de leurs carrières commerciales. Des critiques constructives et objectives peuvent donc être un plus même pour eux Et dans le même temps le fait d’être objectifs et de ne pas s’empêcher de dire ce qui ne va pas renforce d’autant la crédibilité et l’impact des avis positifs À mon sens c’est gagnantgagnant tant pour le lecteur que pour les constructeurs.
Pour ce qui est du côté déjanté disons que… l’esprit est là.
Déjanté parfois Fun et plaisant tout le temps. Pour nous cela fait partie de l’ADN du magazine Si vous ne souriez pas au moins une fois à la lecture d’un papier c’est que nous avons raté notre coup. Nous ne considérons pas la voiture comme un moyen de transport comme un ‘déplaçoir’ comme on dit entre nous mais comme un plaisir Et je ne parle pas de rouler à des vitesses indécentes dans des endroits qui ne sont pas prévus à cet effet.
La découverte d’un habitacle le détail d’une courbe de carrosserie… parfois même le simple bruit sourd et rond d’une portière qui se refermetout peut être plaisir dans une automobile.
Et c’est cela qui nous anime.
Serez-vous en mesure de nous surprendre et de nous faire rêver dans ce nouveau bimestriel au même titre que TopGear a su le faire depuis des années en Angleterre ?
C’est le but La force de frappe d’une marque comme TopGear nous permet de proposer à nos lecteurs des sujets que personne d’autre n’a.
Et çacommence dès le premier numéro avec un sujet en exclusivité mondiale ! Nos homologues anglais au prix d’innombrables coups de téléphones mails et rendezvous ont réussi le tour de force de réunir en un seul et même essai les trois hypercars les plus évoluées et les plus désirables du moment La Ferrari LaFerrari la Porsche Spider et la McLaren P Personne ne l’a fait avant eux Et personne ne l’a fait depuis.
Il y a eu nombre de comparatifs avec deux de ces trois engins mais aucun avec les trois Ils l’ont fait ils l’ont publié et c’est aussi dans TopGear magazine Nous permettons à nos lecteurs de voir ce que personne ou presque ne voit Coulisses centres de design ou encore accès aux préparatifs d’événements. Comme l’équipe Nissan qui nous a accueillis lorsde la mise au point de son prototype révolutionnaire en route pour les Heures du Mans cette année. Et c’est également dans le premier TopGear magazine… entre autres Pour les prochains numéros vous pouvez compter sur des essais aux quatre coins du du monde une Jaguar FType en plein désert des tests d’engins improbables des comparatifs pour vous guider dans votre prochain achat… et du plaisir.
Toujours du plaisir!
“ Ce que certains prennent, parfois pour de l’impertinence ou de l’arrogance est en fait le résultat d’un vrai choix éditorial : l’objectivité.”
En vente en kiosques!!!