
Les mannequins de Qasimi, comme issus d’une tribu d’indiens, ont les fronts maquillĂ©s et les cheveux tirĂ©s Ă l’arriĂšre.
Ils se ressemblent et marchent, et foncent, la tĂȘte penchĂ©e en avant, le regard fixe, de façon agressive, comme s’ils Ă©taient sur le sentier de la guerre !
Les corps sont fins, vĂȘtus de costumes, vestes proches du corps, , les jambes enserrĂ©es dans des pantalons noirs, les pieds gaĂźnĂ©s de bottes, les cous rĂ©chauffĂ©s parfois d’une Ă©charpe, tournĂ©e et retournĂ©e et retournĂ©e encore !
Les matĂ©riaux sont divers : tissus, laines, cuirs et peaux…
Les lignes sont droites ! Dures !
Tout cela nous donne une impression de bestiale sauvagerie !
C’est d’une esthĂ©tique trĂšs mĂąle ! Folle !
C’est trĂšs beau ! C’est magnifique, aussi !






































