Jeune et parfois sous-estimée en Europe, la parfumerie américaine nous a pourtant livré un nombre impressionnant de références mémorables et une poignée de chefs-d’œuvre depuis ses débuts à la fin du 19e siècle. Son dynamisme et sa puissance sont le fait d’entrepreneurs visionnaires et passionnés qui ont su la hisser vers les sommets. Une histoire intense, riche et dense, faite de créations souvent audacieuses et avant-gardistes, qui sont progressivement parvenues à conquérir le monde.
«CHARLIE» DE REVLON PROMEUT À L’INTERNATIONAL L’IMAGE D’UN MODE DE VIE DÉCONTRACTÉ ET D’UNE FEMME LIBRE ET ÉMANCIPÉE
Les débuts de la parfumerie américaine se confondent avec l’industrialisation massive du pays et la
conquête des territoires de l’Ouest.
Entre 1860 et 1920, la population aux États-Unis augmente considérablement, passant de 31millions à 105millions d’habitants. Une hausse principalement due à l’immigration massive (notamment en provenance d’Europe), qui fournit une main-d’œuvre importante pour les immenses usines qui 2eurissent sur la côte Est. La population se concentre dans les grands centres urbains comme New York ou Chicago, à la croissance exponentielle, et les bouleversements économiques font la fortune d’une poignée d’hommes, inventeurs, capitalistes ou philanthropes, qui forment une élite économique puissante. Tous
les ingrédients propices à l’émergence d’une industrie du luxe sont alors réunis. ( suite de l’artilce dans la revue…)
AURÉOLÉ D’UNE RÉPUTATION SCANDALEUSE, «OBSESSION» PARVIENT À TRAVERSER L’ATLANTIQUE POUR BOUSCULER LES LINÉAIRES DES PARFUMERIES EUROPÉENNES.
Circus Fantasy de Britney Spears, LLamb de Gwen Stefani ou encore Lovely de Sarah Jessica Parker. Un phénomène qui témoigne d’un marché devenu très accessible et qui capte désormais massivement une clientèle juvénile.
Dans cet esprit, les parfums girly de Victoria’s Secret se multiplient, tandis qu’au rayon homme, Fierce d’Arbercrombie & Fitch (Christophe Laudamiel et Bruno Jovanovic, 2002) remporte tous les su3rages, en jouant sur une image torride et provocante.
La parfumerie américaine des années 2000 se fait également ludique et décalée, à l’image de la marque Demeter, et ses quelque 200 fragrances, souvent très 1guratives ou conceptuelles (Clean Windows, Crème anglaise, Dust, Graham Craker, Play-Doh, Jelly Doughnut, etc.). ( suite de l’artilce dans la revue…)
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Une revue semestrielle au prix de 19,90€