• 31 août 2013
  • Alain Philippe Baudry Knops
  • 0

Il y a les grands films que tout amateur de cinéma connaît ou se doit de connaître, et il y a ceux sur lesquels ont travaillé les plus grands, réalisateurs, acteurs ou encore scénaristes, et qui n’ont pourtant jamais vu le jour.

Livre

De Return from St. Helena de Charlie Chaplin à The Lady from Shanghai de Wong Kar-wai, en passant par L’enfer d’Henri-Georges Clouzot, The Other Side of the Wind d’Orson Welles ou Superman Lives de Tim Burton, cet ouvrage raconte l’histoire de plus de cinquante « chefs-d’oeuvre » du cinéma, parfois légendaires mais souvent inconnus du public, que vous ne verrez jamais.

Des films inachevés, victimes de leur contexte historique, artistique, humain, technique ou économique, qui se mettent pourtant à exister dans votre imagination grâce aux affiches conçues pour l’ouvrage, et aux nombreux extraits de scénarios, storyboards et photographies les accompagnant.

À travers l’histoire de ces films, c’est celle du cinéma qui nous est contée (ses plus grandes stars, ses promesses et ses trahisons, ses contraintes et ses enjeux) dans cet ouvrage incontournable pour tous les passionnés du 7e art.

les-plus-grands-films-que-v

EXTRAIT de: SOMETHING’S GOT TO GIVE

Réalisateur: George Cukor Avec Dean Martin, Marilyn Monroe, Cyd Charisse. Année 1962.Pays États-Unis Genre Comédie romantique Studio 20th Century Fox

En 1962, la Twentieth Century Fox est à la peine. L’épopée de Joseph L. Mankiewicz, Cléopâtre (et son feuilleton à rebondissements entre Richard Burton et Elizabeth Taylor) est hors de contrôle, son budget enfle démesurément : 44 millions de dollars, une somme impossible à rentabiliser. Par comparaison, Something’s Got to Give doit être une mine d’or, un film sans risque et à petit budget. Remake de Mon épouse favorite (1940), comédie déjantée à succès avec Cary Grant et Irene Dunne, elle-même adaptation comique du poème tragique d’Alfred Lord Tennyson Enoch Arden, le film est confié au vétéran George Cukor. À l’affiche, Cyd Charisse, Dean Martin et une Marilyn Monroe de plus en plus égarée. Cukor, qui l’a déjà dirigée en 1960 dans Le milliardaire, savait sans doute à quoi s’attendre. Pourtant, qui aurait pu prévoir que se jouerait avec Something’s Got to Give un drame bien plus terrible que celui qui se déroulait sur le plateau de Cléopâtre ?
LÉGALEMENT MORTE Marilyn doit jouer le rôle d’Ellen Arden, une jeune femme déclarée légalement morte après avoir disparu en mer. Cinq ans plus tard, son mari Nick (Martin) se remarie et part en voyage de noces avec sa nouvelle épouse Bianca (Charisse), tandis qu’Ellen est secourue et ramenée de l’île où elle s’était en fait échouée. Elle prend un accent étranger et s’installe avec le couple comme employée de maison, prétendant s’appeler Ingrid Tic. Déjà troublé à l’idée d’avoir deux femmes, Nick l’est encore plus lorsqu’il apprend qu’Ellen partageait son île avec un autre homme, et qu’ils s’appelaient mutuellement Adam et Ève. Pour contrer sa jalousie, Ellen fait appel à un chétif marchand de chaussures (Wally Cox) qu’elle fait passer pour « Adam ».
Grâce à un ancien contrat, la Fox fait travailler Marilyn pour seulement 100 000 $. L’affaire semble convenir à tout le monde, dont Marilyn qui serait libre de tout engagement vis-à-vis du studio à la fin du film. Mais la Fox sait que son état personnel s’aggrave. Son ancien mari, le dramaturge Arthur Miller, vient de se remarier et sa nouvelle femme, photographe sur le plateau des Désaxés (1961), est enceinte. Le 11 avril, moins de deux semaines avant le début prévu du tournage de Something’s Got to Give, le producteur Henry Weinstein découvre….

GEORGE CUKOR 
« La pauvre petite, elle était complètement folle… » dira le réalisateur à propos de Monroe dans une interview de 1981 à la BBC. « C’était une ?lle très spéciale. Talentueuse et charmante, très charmante, mais son comportement était très étrange. Et puis elle se détruisait, vraiment. » 
 Monroe
Marilyn Monroe

GEORGE CUKOR
« La pauvre petite, elle était complètement folle… » dira le réalisateur à propos de MarilynMonroe dans une interview de 1981 à la BBC. « C’était une ?lle très spéciale. Talentueuse et charmante, très charmante, mais son comportement était très étrange. Et puis elle se détruisait, vraiment. »

En librairie le 23 octobre 2013.

Alain Philippe Baudry Knops

Voyage, Mode, Beauté, Lifestyle, High-tech, etc

http://www.homactu.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*