« Ancienne auteure à succès aujourd’hui sans le sou, Lee Israel se découvre par hasard un don exceptionnel : celui d’imiter à la perfection le style de grands romanciers. Avec l’aide de son ami Jack, elle monte une arnaque imparable: rédiger de fausses correspondances entre auteurs célèbres, que Jack revend à prix d’or aux collectionneurs new-yorkais. Grisés par le succès, les deux faussaires ne voient pas que le FBI commence à s’intéresser à eux… »
Lee Israel fut un moment reconnue pour ses biographies. L’action se déroule dans New York en 1991. Elle a un projet, mais n’arrive pas à le mettre en forme.
Elle rend visite à son éditrice pour avoir une avance, elle est sans le sou, ne peut plus payer son loyer, faire soigner son chat malade, mais celle-ci refuse.
Elle rencontre un de ses vieux amis, Jack Hock, gigolo sur le déclin.
Un jour en se rendant à la Public Library, dans un livre, elle tombe sur une lettre écrite par l’auteur du livre.
Une idée lui vient, pourquoi ne pas faire des fausses lettres d’auteurs disparus, sachant qu’un marché existe pour acheter ces lettres.
Elle va rédiger de fausses lettres et avec l’aide de Jack les écumer chez les revendeurs.
Il est dommage que le titre original américain n’est pas été conservé, car il était plus romantique » Can you ever forgive me ? »
C’est un très beau film, intimiste, touchant.
L’arnaque n’est pas si grave, la fin vous le démontrera, mais elle se fait démasquer et doit payer.
Elle va rebondir en écrivant l’histoire de cette arnaque et le New York Times va en faire l’éloge.
Il y a une ambiance dans ce film qui vous tient.
Melissa McCarthy est formidable, elle joue tout en finesse. Richard E.Grant lui donne la réplique avec brio.
C’est une très belle surprise de cet été.
Sortie en salle le : 31 juillet 2019