C’est en fin de matinée vers environ 11h que nous arrivons à la maison des métallos pour assister au défilé Julius ; chose inhabituelle et remarquable jusqu’à maintenant en ce début de fashion week une petite terrasse est disposée juste à l’entrée avec une buvette pour permettre à tous de se restaurer. 
Lorsque nous arrivons staff et modèles sont encore attablés et entrain de discuter avec une dernière lueur de détente sur le visage. Comme à l’accoutumé les photographes peuvent entrer prendre leurs repères et se rendre furtivement dans les backstage pour chasser quelques photos dans les dernières minutes d’agitations de la maison de couture et des mannequins. 
Ce jour là l’attente parut plutôt longue, en divertissement nos yeux pouvaient s’exciter de la profusion de couleurs et de styles en tout genre réunis dans la petite cour intérieur. Nous finissons par entrer. Un escalier qui plonge dans la pénombre, une salle noire, lugubre avec presque, un souffle glacée qui flotte au dessus de nous. La disposition est intéressante : deux allées avec à chaque fois de part et d’autres deux lignes de bancs plus, ne l’oublions pas, des espaces à l’arrière pour les invités en « standing ». De fortes basses commencent à faire trembler la pièce, l’éclairage devient sépulcral et les modèles commencent à défiler. 
Comme à l’image du lieu prévu pour l’occasion les mannequins ont été palis de telle façon à ce qu’ils aient cet aspect mortuaire. Les vêtements sont coupés très précisément, très sombres et relativement « déshabillés ». Certains mannequins portent des semblants de soutien-gorge en cuir, d’autres des capes, des pantalons. La maison Julius nous a présenté une collection fidèle à elle-même, sombre, ample, les modèles choisis correspondent bien au style exposé et petite touche intéressante une femme défile parmi tous ces hommes.

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