Habillez les esprits du film « Histoire de fantômes chinois » avec des tenues proches du black goth destroy et vous aurez une impression de cette collection Julius.

Tout d’abord un endroit très industriel « Garage Turenne », dépouillé, des bancs un circuit en Z, des spots tenus sur trépieds, noirs, nus, dépouillés.
Black out et une musique indus, saccadé, très Front 242, qui vous jaillit pour vous saisir, et la en stroboscope, ils s’élancent sur un rythme endiablé.

Tous les visages étaient couverts par des mèches de cheveux, longues, raides, comme des voiles occultant la vue. Les rares a avoirs les cheveux courts, par effet de style, avaient les yeux couverts d’une lanière vinyle. Ils ne veulent pas voir, ils savent où ils vont.

Les tenues, héritières des années black goth, sont sanglées, déstructurées, amples pour ne pas gêner un mouvement agressif, décidé.
Ce mouvement, ils l’accompagnent de cuissardes hautes, de bottes mi-mollets souples, rien n’entrave le mouvement. Ca pulse !

Cette collection est un reflet de notre société, très actuelle, très agressive comme pour témoigner d’une génération en rébellion, qui a ses nouveaux codes et qui a décidé d’avancer.
Certes ce n’est pas une collection pour monsieur « tout le monde », mais justement, ce qui la portent savent pourquoi ils l’ont choisit et le font savoir, rien qu’à les voir !

Julius, créateur engagé ?