Alors que l’hiver Ă©tait encore bien installĂ© en Europe, les tempĂ©ratures commençaient a grimper Ă Tokyo, la latitude plus au sud autorisant des jours plus clĂ©ments. Avec près de 18 degrĂ©s dans la journĂ©e, la nature s’Ă©veille, et les abricotiers dissĂ©minĂ©s dans les parcs de la ville commencent a se recouvrir de fleurs blanches ou roses, selon les espèces.
Un veritable ravissement pour les yeux, tant les japonais sont sensibles à la finesse. Arbres savamment et patiemment tailles, qui se fondent délicatement dans le paysage, et laissent découvrir ça et là un temple, une pagode, ou un petit pont. Tokyo compte de nombreux parcs, où les japonais aiment a flâner et prendre un bol de nature. Parmi les plus beaux, le parc de Koishikawa Kôrakuen.
AmĂ©nagĂ© en 1629, il serait le jardin le plus ancien de Tokyo. Les diffĂ©rentes saisons de l’annĂ©e sont marquĂ©es par diverses couleurs d’espèces de fleurs et d’arbres sĂ©lectionnĂ©es, et selon un modele Ă©tabli, les paysages symbolisĂ©s de Chine ou du Japon reprĂ©sentent des lacs, des rivières, des montagnes et des rizières, autours d’un point d’eau central, refuge de nombreux oiseaux nautiques qu’on ne s’attendrait pas a croiser en ville.
Plus imposant, le parc Yoyogi près d’Harajuku, est une vĂ©ritable foret en pleine ville. PlantĂ© en 1920, il recèle cependant de nombreux trĂ©sors Ă©galement, dont le majestueux sanctuaire shintĂ´ le plus frĂ©quentĂ© et le plus cĂ©lèbre du Japon, le Meiji-Jingu.
Lieu de promenade très prisĂ© par les japonais, le coeur du parc abrite Ă©galement un jardin amĂ©nagĂ©, ainsi qu’une collection de tonneaux de vin de Bourgogne et de barils de sakĂ©, en symbole de l’amitiĂ© franco japonaise, dont les 150 ans ont Ă©tĂ© fĂŞtĂ©s en 2008.



