“ Hilary est responsable d’un cinéma dans une ville balnéaire anglaise et tente de préserver sa santé mentale fragile. Stephen est un nouvel employé qui n’aspire qu’à quitter cette petite ville de province où chaque jour peut vite se transformer en épreuve. En se rapprochant l’un de l’autre, ils vont apprendre à soigner leurs blessures grâce à la musique, au cinéma et au sentiment d’appartenance à un groupe… ”
Hilary est gérante d’un cinéma le long de la plage d’une petite ville balnéaire, Stephen arrive, il est noir, nous sommes en 1981, sous Thatcher, et être noir n’est pas forcément bien vu par une partie de la population. Tous les deux sont fragiles et vont s’entraider.
Contre sa volonté Hilary doit se soumettre aux avances de son patron Mr Elis ( Colin Firth ). Mais elle s’éprend de Stephen, qui lui veut quitter la petite ville pour aller à l’université étudier l’architecture.
Empire of Light est le premier scénario que Sam Mendes a entièrement écrit ex nihilo, sans la contribution d’aucun autre auteur. « Pour beaucoup de gens, la période d’apprentissage correspond à l‘adolescence, qui dans mon cas se situe à la fin des années 70 début des années 80 : la musique, les films et la pop culture de cette époque ont forgé qui j’étais. Cela a été un moment de grands bouleversements politiques au Royaume-Uni, dans un contexte inflammable de racisme et en même temps, une période incroyable pour la musique et la culture en général très créative, très politisée, très galvanisante. »
Le réalisateur s’est inspiré de ses souvenirs et de ceux de ses amis d’enfance, la productrice Pippa Harris et le comédien Toby Jones, qui joue le rôle de Norman, le projectionniste. Qui plus est, le personnage d’Hilary est inspiré de membres de sa famille qui ont été confrontés à une maladie mentale.
C’est une des belles surprises de 2023, et ce serait dommage de ne pas aller le voir. Olivia Colman et Micheal Ward sont formidables.
Sortie en salle le : 1er mars 2023