« Été 1967. Les États-Unis connaissent une vague d’émeutes sans précédent. La guerre du Vietnam, vécue comme une intervention néocoloniale, et la ségrégation raciale nourrissent la contestation.
À Detroit, alors que le climat est insurrectionnel depuis deux jours, des coups de feu sont entendus en pleine nuit à proximité d’une base de la Garde nationale. Les forces de l’ordre encerclent l’Algiers Motel d’où semblent provenir les détonations. Bafouant toute procédure, les policiers soumettent une poignée de clients de l’hôtel à un interrogatoire sadique pour extorquer leurs aveux. Le bilan sera très lourd : trois hommes, non armés, seront abattus à bout portant, et plusieurs autres blessés… »
Krauss est un flic raciste qui va tout faire pour envenimer la situation, malgré les remontrances de ses supérieurs, il va continuer et là, où il ne s’était rien passé, il va faire en sorte que tout dégénère.
Dismukes va tenter de faire en sorte que les choses s’apaisent, mais sa position est difficile.
Julie et une de ses amies sont descendues dans ce motel, mais sont comme les autres, accusées d’avoir tiré sur la police.
Krauss qui veut savoir qui a tiré et s’enferre de plus en plus, va s’en prendre à elles, les accuser de se prostituer.
Détroit est un film fort qui retrace les émeutes raciales de 1967 dans cette ville.
La police en majorité blanche et souvent raciste, va pouvoir exercer son pouvoir, alors que la garde nationale appelée en renfort, ne va essayer de ne pas prendre part à cette répression.
Kathryn Bigelow reconstitue bien cette ambiance, ce qui s’est passé à Détroit, sans complaisance.
Il faut le voir à tout prix.
Interdit aux moins de 12 ans
Sortie en salle le : 11 octobre 2017