Dans un taxi incertain et en compagnie d’une charmante collègue photographe nous rejoignons les murs de la faculté de pharmacie du VIème arrondissement.
Riche architecture, lieu de sciences, une belle cours et un imposant portail forgé berçant dans son entrée le staff chargée de vérifier nos invitations.
Arrivée dans la salle. Nouvelle structure bien différente des autres shows énoncés précédemment. Une salle très longue, on exploite la profondeur avec obscurité et jeux de lumières blanche, glacée afin de créer un effet très esthétique ; une fois la salle plongée dans l’obscurité, une longue piste est éclairée par une source de lumière unique à savoir un intense pavé de photons au loin dans le couloir de la faculté.
Les mannequins apparaissent dans ce grand rectangle aveuglant et avance royalement vers nous jusqu’à une marque présente quelques heures encore au sol et dorénavant dans leurs têtes, du moins pour la plupart !
La bande sonore est mystique comme bien souvent cependant colle parfaitement au cadre, fermez les yeux et vous étiez en pleine forêt vers minuit un jour de pleine lune.
La collection Damir Doma, une caresse sur nos yeux, de la classe, du « fashion » au sens pur. Une ligne très précise conférant à la collection l’ambivalence de tenues précises sur la ligne du corps tout en étant ample. Il y a des tenues pour tous les moments que ce soit une tunique de couleur vive et de matière légère ou alors quelque chose de « sexy » ici tout simplement un pantalon type straight et pour seul haut un genre de bretelle sur le torse nu bien sûr.
Une collection sobre sans l’être car son intelligence a été bien trop lumineuse ! Nourri d’impatience et de curiosité pour voir ce qui succèdera à la collection « spring-summer » de cette année.