Le froid que nous attendions, car nous sommes en Hiver est arrivé, pourquoi ne pas déguster un bon thé ?
Le Conservatoire des Hémisphères, dont les boutiques proposent des centaines de thés grands crus et parfumés, propose une sélection de thés spéciale pour affronter le froid.
Lapsang Souchong, Thé noir fumé
Avec la considération d’appartenir à la pléiade des thés de haute renommée, le Lapsang Souchong résonne en bouche par des saveurs tantôt fumées et boisées. À la robe foncée, son goût caractéristique et d’une grande finesse se voit texturé d’un soupçon sucré à nul autre pareil. Sa faiblesse en théine recommande sa dégustation en tous chiffres pointés par les aiguilles de l’horloge.
Tzar Wladimir, Thé noir goût russe
L’extase d’un thé noir et agrumes en parfait équilibre et aux notes traditionnelles russes. La bergamote, à l’intense fraîcheur, se lie au pamplemousse et au citron segmentés en de précieux quartiers. Un soupçon de ce thé — adouci aux écorces d’orange sanguine et de mandarine — avive les humeurs et galvanise les coeurs.
Hemingway, Thé Oolong aux noix
Dans une France de la Belle-Époque, entre deux rives. Les lourds rideaux en brocatelle tressés d’or révèlent le temple des parachèvements : la concorde des mets et des thés. Le China Oolong, léger mais non sans volupté, se mêle aux charmes herbacés et frais d’un thé vert Sencha. L’émanation acidulée des pommes côtoie les oranges zestées qui s’épanouissent sur un tapis à la légère amertume de noix. Pour augurer l’entremet, si fluide et si désaltérant soit-il, cannelle, vanille Bourbon et pétales de rose sabrent de leurs délicieux parfums l’irrésistible attrait de cette composition.
Ruches du Luxembourg, Rooibos au miel
L’enfance mérite son pesant de polissonneries, de légèreté de l’être et de douceur exacerbée. À la candeur du rooibos, viennent s’aventurer l’onctuosité du miel et le réconfort sucré de la datte, ingénieusement agrémentée d’une pointe de vanille Bourbon. Pour rétablir la balance des bêtises gourmandes, un soupçon de camomille. La composition se voit grandie par une once de fleurs de souci. L’après-midi sonne enfin quatre heures, l’infusion est une récompense au parfum consolateur. Ce rooibos des éveils du printemps s’apprécie toujours en heureuse compagnie.
LE SITE : Conservatoire des Hémisphères
Le Conservatoire des Hémisphères
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