
“Chouf, ça veut dire “regarde” en arabe. C’est le nom des guetteurs des rĂ©seaux de drogue de Marseille. Sofiane, 24 ans, brillant Ă©tudiant, intègre le business de son quartier après le meurtre de son frère, un caĂŻd local. Pour retrouver les assassins, Sofiane est prĂŞt Ă tout.
Il abandonne famille, Ă©tudes et gravit rapidement les Ă©chelons. AspirĂ© par une violence qui le dĂ©passe, Sofiane dĂ©couvre la vĂ©ritĂ© et doit faire des choix.”

Chouf, nous plonge en plein dans les cités de Marseille, avec ses guetteurs en haut de chaque bâtiment.
Tous ces jeunes qui auraient certainement avoir eu une vie normale, comme Sofiane en a fait le choix, aller à la fac, sont là , toute la journée à diler.
Sofiane, vient rendre visite à sa famille, mais son frère se fait descendre et au moment de reprendre son train, il fait demi-tour afin de savoir qui a commandité ce meurtre.

C’est un milieu dur oĂą les sentiments ne s’expriment pas, et quand l’un d’eux trahi, la sentence tombe.

Karim Dridi montre bien cet univers, sans fioriture, tout est brut.
Derrière, tout cela, on voit bien une misère sociale, ce sont les dileurs qui font vivre la famille, et les mères, mĂŞme si elles n’approuvent pas, prennent l’argent.
Les seuls qui sont diffĂ©rents, sont les parents de Sofiane qui veulent que leur fils continue ses Ă©tudes, s’en sorte et donne l’exemple Ă sa plus jeune sĹ“ur.
On prend quand mĂŞme une grande claque, et dans le climat actuel, je souhaite que ceux qui le verront, n’auront pas une opinion tranchĂ©e, mais rĂ©flĂ©chirons aux causes de cette situation.
Sortie en salle le : 5 octobre 2016



