
Théâtre Récamier, 19 h.
La salle est vide, presque en démolition ! Les murs sont nus !
Rien ! C’est triste et austère !
Les 3 coups sont donnés par un chanteur chapeauté, à la voix grave, accompagné par un petit orchestre jazz.
La collection Arnys sera présentée sur la scène, dans un décor sobre :
au centre : un canapĂ© 2 places ; juste Ă son cĂ´tĂ© : un petit escalier et encore un petit fauteuil Ă la droite. Le fond de la scène, c’est le rideau mĂ©tallique.
Et voilĂ les mannequins qui viennent, un Ă un, sur les planches, parfois avec des sacs de voyage :
costumes à carreaux, lignés, vestes et manteaux matelassés, doublures voyantes, gilets, cravates !
Les couleurs sont vivantes : le vert éclatant, le jaune doré, le beige citronné et le mauve épiscopal surnagent le gris et le noir.
Sans compter les tenues de soirées, tout est festif, bourgeois, luxueux !
C’est Ă la fois conventionnel et tape-Ă -l’Ĺ“il.
Mais, dans l’ensemble, c’est de bon goĂ»t. Cela nous a enchantĂ©.













